Le Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne - CSN dénonce la décision de l'employeur, la semaine dernière, de rompre la négociation alors que les discussions semblaient sur la bonne voie.
Finances
Pour les membres du syndicat, qui sont sans contrat de travail depuis plus d'un an, les négociations sont fortement liées aux questions économiques entourant la Ville de Terrebonne. « Le recours à la sous-traitance, qui a pris énormément d'ampleur depuis 2001, fait perdre de l'argent aux payeurs de taxes et diminue la qualité des services qu'ils reçoivent », précise Denis Renaud, président du syndicat. « Soyons clairs, nous ne sommes pas opposés à la sous-traitance. Tout ce que nous voulons c'est qu'elle soit encadrée, une fois pour toutes, dans notre convention collective. » Pour le syndicat, clarifier la situation permettrait aux contribuables d'épargner des frais liés aux batailles juridiques qu'engendre l'absence de balises. « C'est de l'argent que la ville pourrait facilement éviter de dépenser, si seulement elle acceptait de s'asseoir avec nous et de discuter ».
Services aux citoyens
D'autre part, une clarification des clauses concernant la sous-traitance permettrait une uniformisation des services. « Ils n'auraient plus à se buter, par exemple, à des patinoires mal entretenues ou carrément fermées, alors que d'autres sont ouvertes et en excellente condition », précise Denis Renaud. En plus de la question de la sous-traitance, le syndicat souhaite une modification à l'horaire de travail. « Encore une fois, cela permettrait d'éviter de payer des employés en temps supplémentaire et assurerait de meilleurs services à la population » .
« Le Conseil central de Lanaudière (CSN) appuie de façon inconditionnelle la lutte menée par les travailleuses et les travailleurs, membres du Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne » d'ajouter Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière (CSN). « Pour la CSN, l'obtention d'emplois de qualité a toujours été un gage de services de qualité pour la population » d'ajouter la représentante syndicale.
À la suite de la demande de l'employeur d'avoir recours à la conciliation, le syndicat entend multiplier les actions au cours des prochaines semaines afin de le convaincre de la nécessité de régler les enjeux à la table de négociation, dont celui de la sous-traitance. « Nous n'avons pas l'intention de baisser les bras. Nos membres méritent mieux, les citoyens méritent mieux ! » de conclure le président du syndicat.
Source : CSN - Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne-CSN