De bonnes nouvelles pour le parapublic selon la FEESP-CSN

Commission des finances publiques sur le rapport D'Amours

Pour la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), l'abandon des mesures visant à soumettre les régimes de retraite du secteur parapublic, dont les municipalités et les sociétés de transport, à de nouvelles normes de financement, constitue une bonne nouvelle. « Nous avons toujours plaidé que le secteur parapublic ne pouvait être soumis aux mêmes contraintes que le secteur privé compte tenu de la nature différente des entreprises et de leur pérennité. À cet égard, le rapport initial comportait un biais défavorable relativement au secteur parapublic (municipal et transport). Par ailleurs, nous avons toujours soutenu, preuves à l'appui, que nous étions capables de faire face aux difficultés rencontrées dans les régimes. Nous considérons que les mesures de redressement obligatoires - par exemple les coupes unilatérales des bénéfices - étaient inacceptables et allaient à l'encontre de l'économie générale des relations de travail au Québec. En ce sens, nous saluons le fait que le rapport de la Commission des finances confirme que les régimes de retraite font partie intégrante de la négociation », précise Denis Marcoux, président de la FEESP.

Bien que la méthode de capitalisation améliorée ne soit pas la méthode que nous souhaitons, nous sommes d'accord qu'il faut étudier plus avant diverses méthodes de financement. « Pour nous, de tous les éléments identifiés par les parlementaires comme étant des priorités, la méthode de financement est la principale, affirme Denis Marcoux. Dans le dossier de la retraite, les enjeux soulevés sont réels et nous souhaitons fortement que le gouvernement nous interpelle afin que nous participions aux travaux. Certes, il faut prendre le temps d'étudier différentes avenues, mais il faut agir rapidement si on veut rétablir la santé financière de plusieurs de nos régimes », poursuit-il.

La Fédération des employées et employés de services publics - CSN qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s'engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Texte: Noémi Desrochers, CSN