Du 12 février au 2 avril, le comité exécutif du secteur scolaire de la FEESP a bourlingué à travers toutes les régions du Québec pour rencontrer les comités exécutifs des 37 syndicats, parce qu’une ronde de négociation, ça se prépare. Le comité exécutif voulait savoir ce qui pèse lourd auprès des membres et quelles sont leurs principales inquiétudes et préoccupations.
Pendant ces sept semaines, nous avons entendu parler de surcharge de travail, de précarité, de coupures d’heures et de postes, de sous-traitance, de conditions pas toujours optimales pour rendre les meilleurs services. Ce sont tous des effets directs des compressions budgétaires. C’est tellement facile de couper dans le personnel de soutien. Comment le gouvernement peut-il, année après année, réduire à ce point les budgets des commissions scolaires, sans penser qu’inévitablement, il y aura des effets sur la qualité des services offerts aux élèves, aux étudiants ainsi qu’à la population d’une région, d’une ville ou d’un village, si petit soit-il.
Autre constatation : les attaques répétées des ministres qui, les uns après les autres, n’ont d’autres solutions que de couper dans les conditions de travail du personnel de soutien, ont fini par atteindre le moral des troupes.
Maintenant, il faut que la négociation à venir soit l’occasion de reprendre le dessus, de récupérer notre pleine capacité d’action et de faire valoir nos compétences à leur juste valeur. Il faut que le gouvernement comprenne que le personnel de soutien ne doit pas apparaitre dans la colonne des dépenses, mais plutôt dans celle des richesses. Mais surtout, il faut améliorer nos conditions de travail.