Le syndicat des chauffeurs de Lévis toujours prêt à négocier

DÉPÔT D’UN AVIS DE GRÈVE

Malgré le dépôt, aujourd’hui, d’un avis de grève générale pouvant s’exercer à compter du 28 août, le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud (CSN) se dit toujours prêt à négocier. D’ailleurs, cinq rencontres sont prévues dans les deux prochaines semaines avec la direction de la Société de transport de Lévis (STLévis).

Impact de la loi 24

Le dépôt rapide d’un avis de grève découle de l’adoption, en novembre dernier, par le gouvernement libéral, des nouvelles règles entourant le régime de négociation dans le secteur municipal (loi 24). « La loi impose des délais beaucoup plus courts que par le passé et oblige les syndicats à exercer plus rapidement leur rapport de force », explique le président du Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud, Stéphane Girard. Le syndicaliste précise que la grève est loin d’être une fatalité. « Au contraire, nous sommes convaincus qu’il est possible de régler sans grève si les négociations se passent bien », affirme M. Girard.

Contexte de la négociation

La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier. Les négociations entre le syndicat des chauffeurs et la STLévis achoppent actuellement sur trois principaux enjeux, à savoir : la sous-traitance, les salarié-es occasionnels et l’organisation du travail. Les syndiqué-es ont exercé des moyens de visibilité durant l’été (retrait des uniformes notamment).

Le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la Rive-Sud–CSN regroupe la centaine de chauffeurs de la STLévis. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui compte 45 000 membres dans 250 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privé que public.