Les constables et agents de la paix de la STM entament des moyens de pression

Depuis ce matin, les 175 agents de surveillance du métro et des autobus de la Société de transport de Montréal portent des couleurs très visibles afin de passer un message clair à leur employeur : ils exigent le respect de leur convention collective, en particulier en ce qui a trait aux congés et aux vacances.

Malgré le fait que depuis près de 5 ans les effectifs des agentsde surveillance sont en constante croissance, la STM refuse systématiquement, depuis le début de l'année, leurs demandes de vacances à la journée ainsi que divers congés, pour la période estivale, prétextant que cela lui causerait un problème organisationnel. Pour la Fraternité des constables du métro de Montréal (CSN), c'est à l'employeur de trouver des solutions à ses problèmes d'effectifs. Le syndicat trouve cette attitude patronale d'autant plus déplorable que la STM porte une demande à cet égard à l'occasion de la présente négociation pour le renouvellement de la convention collective. Celle-ci est échue depuis le 12 janvier 2013.

« Nous sommes en pleine négociation. La STM ne peut pas nous imposer ainsi unilatéralement une mesure qu'elle souhaite négocier. C'est à la table de négociation que nous devons en discuter et il doit y avoir une entente satisfaisante pour les deux parties, explique le président du syndicat, Martin Marantette. Pour nous il s'agit là d'un manque flagrant de respect. »

Le port de la casquette et d'autocollants est un premier moyen de pression pour exiger le respect de la convention collective. Les 175 constables et agents de la paix de la STM sont responsables de l'application des règlements de la STM dans le réseau du métro et les autobus, notamment en ce qui a trait à la perception.

Source : Fraternité des constables et agents de la paix de la STM (CSN)
Texte: Jean-Pierre Larche, CSN–Communications