Offre globale rejetée

Les travailleurs de l’Université Concordia manifestent contre la lenteur de négociations

Après avoir rejeté à 97,4% une offre globale lors d’une assemblée générale spéciale, lundi, les techniciens syndiqués de l’Université Concordia se joindront aux autres syndicats de l’établissement ce jeudi à midi afin de protester contre l’incapacité de l’administration universitaire de renouveler leurs conventions collectives.

La convention collective des techniciens est échue depuis le 31 mai 2009. L’offre qu’ils ont rejetée, le lundi, prévoyait des hausses de salaire nettement en dessous de l’augmentation du coût de la vie. Le syndicat revendique aussi une amélioration à la politique contre le harcèlement, des périodes de congé uniformisées et des avantages sociaux.

« Concordia est toujours capable de trouver de l’argent pour les hausses de salaire généreuses pour les administrateurs, pendant que nous, nous essayons simplement de suivre l’augmentation du coût de la vie, a commenté le président du syndicat des techniciens, Alex Macpherson. Il n’y a aucune raison pour devoir prendre quatre ans avant de régler une convention collective, et ce, compte tenu de nos demandes modestes. »

Les hausses de salaire proposées par l’administration totalisent seulement 8,5 % sur une durée de contrat de six ans, loin derrière les taux réels et anticipés pour cette période. L’université se justifie en disant qu’elle adhère aux normes du gouvernement du Québec pour le secteur public.

« Cet argument n’est que de la fumée, a dit par contre Alex Macpherson. Concordia n’est pas assujetti au plafond du secteur public du Québec. L’université doit être imputable à sa communauté et parvenir à une entente juste pour les gens qui travaillent à maintenir cette institution opérationelle. »

Pour information : Lyle Stewart, Service des communications CSN, au 514 796-2066.