Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) tient à rectifier les allégations de la direction générale de la Ville dans son « Avis à la population » daté du 20 janvier dernier et faire une mise au point.
Dans son avis, la Ville souligne le fait que certains secteurs du centre-ville auraient été privés des services de déglaçage et d’épandage d’abrasifs, du 10 au 13 janvier. Bien qu’il affirme que son enquête n’est pas terminée, le communiqué de la direction générale n’hésite quand même pas à en attribuer le fait à des gestes volontaires de certains individus. La formulation du texte invite, du même coup, à faire le lien avec de supposés moyens de pression et la négociation de la prochaine convention collective.
La population doit savoir qu’aucun mot d’ordre et aucune décision à l’effet de perturber les activités de travail n’ont été lancés et que le Syndicat ne cautionne aucunement des gestes qui ne respecteraient pas les règles et lois en vigueur. Les problèmes survenus au centre-ville sont la conséquence d’un ensemble d’évènements. La Ville en a été informée par les officiers syndicaux, en plus d’autres éléments qui auraient pu nuancer ses conclusions. Malgré cela, elle a officiellement demandé à la Commission des relations du travail d’intervenir le 31 janvier dernier. De cette démarche qui se voulait coercitive, est heureusement intervenue une entente. D’une manière générale, l’entente réaffirme la nécessité de se prévaloir des dispositions de la convention collective, tout en invitant les parties à régler sur une base de dialogue les autres éléments qui pourraient perturber les relations de travail, puisque la problématique relève d’un ensemble de facteurs.
Le Syndicat souhaite, bien entendu, participer à la solution et aussi entreprendre les négociations le plus rapidement possible, mais les derniers évènements l’obligent à consulter ses membres sur le mode de négociation qui avait d’abord été préconisé par la partie syndicale et la partie patronale. Il est également souhaitable qu’à l’avenir, dans le but de favoriser les relations de travail et le bon déroulement de la négociation, la Ville évite de lancer des débats sur la place publique.
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) représente quelque 70 employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.