Réunis le 17 janvier dernier en assemblée générale à Amos, les travailleurs de Sanimos, qui s'occupent de la cueillette des ordures ménagères et du recyclage, se sont prononcés à quatre-vingt-dix pour cent (90 %) en faveur des termes de leur première convention collective.
D'une durée de 3 ans, le premier contrat collectif de ces 15 syndiqués membres d'un syndicat affilié à la Fédération des employées et employés services publics CSN, prévoit des augmentations de salaire satisfaisantes. À titre d'exemple, le taux horaire d'un journalier-éboueur passera de 14,50 $ de l'heure avant d'être syndiqué à 16,47 $ au dernier tiers de la durée de leur nouvelle convention. Les chauffeurs voient leur salaire passer de 18 $ à 20,25 $ suivant la même logique. En moyenne, les augmentations salariales sont entre 4,2 % et 4,5 % par année.
D'autres gains améliorent considérablement les conditions des travailleurs. L'aspect des vacances est bonifié par l'obtention de la quatrième semaine de vacances après 12 ans de service continu et l'ajout d'un congé payé mobile supplémentaire. En plus, les travailleurs seront rémunérés à taux horaire régulier majoré de cinquante pour cent (50 %) lors des jours fériés.
Des améliorations en santé et sécurité au travail
Les travailleurs pourront compter sur la mise en place d'un comité paritaire en santé-sécurité pour parler des problématiques possibles. De plus, l'employeur fournira une paire de chaussures de sécurité d'été et d'hiver pour une valeur maximale de 200 $ par paire.
Autres gains
La création d'un Comité de bilan et perspectives est une clause intéressante sur le plan de la représentativité. Le syndicat et l'employeur se réuniront pour discuter d'organisation du travail.
Déclaration
Appelé à commenter, le président du syndicat, Claude Charest, a déclaré : « Nous sommes très fiers d'avoir instauré notre première convention collective. Les négociations ont été fructueuses pour les membres. Le climat à la table de négociation a été cordial tout au long de la négociation. En trois ans, nos membres verront leur salaire horaire augmenter d'environ deux dollars. »
L'employeur et le syndicat n'ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.
Source : Conseil central de l'Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CSN)